Le Cercle du Renouvellement Constitutionnel débat du Préambule de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (et de 1793).
Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.
En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.
Il me semble que la question n’est pas tant de savoir si la DDHC serait un modèle de vertu ou pas, mais plutôt de respecter la volonté générale du peuple exprimée à plus e 82% des suffrages exprimés, par le referendum du 28 septembre 1958 quand il a décidé, en préambule de la constitution qu’il allait ensuite approuver, qu’il “proclame solennellement son attachement aux droits de l’Homme et au principe de la souveraineté nationale tels qu’ils sont définis par la déclaration des droits de 1789”. Vouloir nier cette expression non équivoque de la volonté du peuple français, revient à nier le principe de la souveraineté nationale et les droits de l’Homme auxquels il a choisi de proclamer solennellement son attachement. La souveraineté nationale ainsi définie n’entrave pas la liberté individuelle dans le respect de la liberté d’autrui. La nier est-il le meilleur moyen de préserver la paix sociale, surtout à une époque ou ce peuple subit l’oppression d’une tyrannie flagrante ?
Qui a nié cela ? Pas nous en tout cas…